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Photo du rédacteurJulien Gaüzère Auteur

Les retrouvailles (Chronique #126)

Dernière mise à jour : 26 janv. 2021



22 Décembre 2017,

Je quitte La Tuque de bonne heure. Je rejoins Québec pour passer Noël avec mes parents ! Dans le bus qui me conduit de Trois-rivières à Québec, je délaisse les paysages vallonnés de La Tuque. Etrangement, ils me manquent déjà.

A Québec, je me pose dans le café des Bruleries Saint Jean pour attendre mes parents bien au chaud. J'y retrouve, pour un court instant, mes héros de "Pine Ridge" et quelques chroniques à corriger.

Je n’avais jamais réalisé le nombre conséquent de chroniques que je comptabilise désormais. Envisager de les faire éditer n'est peut-être pas une idée complètement absurde ! Lorsque j'aperçois mes parents de l’autre côté de la rue, je me mets à sourire comme un enfant. Je suis si heureux de les prendre à nouveau dans mes bras… De les accueillir dans ce pays qui est devenu, un peu, ma maison…


Chronique n°126 : Les retrouvailles


Dans ce bus qui m’amène vers Québec,

j'oscille entre joie et tristesse,

entre exaltation et émotion.

Je ne me peux m’empêcher de penser à ce moment,

cet instant où je devrai laisser le Canada derrière moi.

Mon petit coeur basque ne pensait pas tomber amoureux,

fou amoureux de ces grandes terres.

Dans ce bus qui m’amène vers Québec,

les chants de Noël m’accompagnent,

l’esprit des fêtes m’enlace.

J’ai hâte de prendre les parents dans mes bras,

hâte de revoir des visages familiers.

Je suis si fier de cette vie que je réinvente,


Dans le bus qui m’amène vers Québec,

j’observe la nuit doucement tomber sur l’autoroute.

Que c’est beau les lumières de Noël,

Que c’est bon de s’émerveiller de tout.

La dernière fois que j’étais venu à Québec,

je n’étais pas le même homme…

J’ignorai que les routes pouvaient me conduire ici...

que leurs virages ne sont jamais absurdes.


Je flâne dans les rues de Québec,

comme si je ne les avais jamais oubliées.

Je me sens bien, en paix.

Je ne suis pas revenu ici par hasard… J’en ai l’intime conviction.

En attendant mes parents qui arrivent de l’aéroport,

je me pose dans un petit café.


J’en profite pour retrouver un instant mes héros et mes histoires.

Que c’est beau Québec sous la neige… Que c’est bon d’écrire à Québec.

Mes parents ne tardent pas à arriver non loin du petit café.

En les voyant, étrangement, j’ai la sensation de redevenir cet enfant,

celui dont les yeux brillent sous les sapins illuminés,

celui que je n’ai jamais vraiment laissé s’envoler.


Qui aurait cru qu’un jour,

nous nous retrouverions ici, à Québec.

Loin de Paris et de la maison.

Ce soir les retrouvailles sont belles,

ce soir, j’ai les poumons remplis de bonheur,

le coeur débordant d’amour…

Et les illuminations de Noël à ma fenêtre.

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