28 Février 2011,
Il y a des âmes que l'on rencontre au hasard des boulevards... Des êtres que l'on commence à aimer autour d'un verre... Des Hommes que l'on arrive plus à quitter lorsque la nuit semble ne pas vouloir s'achever. Il est difficile pour moi de poser des mots sur cette rencontre... Sur ce garçon... Suis-je amoureux ?...Moi, l'auteur qui ne veux pas être aimer ?... Peut-être...
Je pourrai l’écouter des heures…
Dans ce café parisien où nous nous sommes retrouvés, je voudrais que le temps s’arrête.
Je mesure le plaisir de pouvoir parler de mes écrits, de mes passions et d’envisager un futur utopique.
Je ne suis pas que le garçon-cravate perdu dans les foules-musées.
Il m’arrive de rêver de partir, de réussir… De publier mes mots et de transformer ma vie.
Il n’est pas que le garçon-serveur noyé dans les cafés-cocktails.
Il lui arrive de rêver, d’être acteur… De vivre sous les projecteurs et les applaudissements.
Je pourrai l’écouter des heures…
Dans ce café parisien où les portes sont désormais closes, nous devenons artistes.
Tour à tour poètes, troubadours et comédiens… Nous confrontons nos arts avec bienveillance.
Je suis peut-être un garçon-guimauve perdu dans un coeur-peluche.
Il m’arrive d’imaginer ses mains frôler les miennes… D’imaginer ses lèvres qui se perdent à mon cou.
Il est surement ce garçon-dragueur, noyé dans des histoires-liqueurs.
Il lui arrive d’être si sûr de lui… De voler la lumière et de la garder précieusement dans ses doigts.
Je pourrai l’écouter des heures…
Dans ce café parisien où le temps s’est égaré, j’aimerais trouver ma route.
A la fois vagabond, terre à terre et tête en l’air… Nous nous contentons d’être des artistes un peu gauches, pas très adroits.
Je suis peut-être un garçon-sommaire perdu dans un monde-intermédiaire.
Il m’arrive d’espérer que cette vie prenne le large… D’entrevoir des routes contraires.
Il est surement ce garçon-voyageur perdu dans un jardin-moqueur.
Il lui arrive de disparaître… De tout quitter et de réinventer son histoire ailleurs.
Je pourrai l’aimer des heures…
Dans ce café parisien où le temps est ridicule et où mon coeur s’est arrêté.
Petit à petit amoureux, peu à peu sentimental… J’envisage un instant charnel, un temps criminel enchainé aux contours de son visage.
Je suis peut-être un garçon-artiste, un garçon-plume, un garçon-auteur, un auteur-perdu…
Ce soir, je me suis perdu dans les ruelles de son amour. Un amour que je m’interdis. Un amour que j’abandonnerai à la Seine avant de me noyer dans une bouche de métro.
Peut-être le reverrai-je… Peut-être Lui, peut-être moi… Peut-être lui et moi… Peut-être….
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