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Photo du rédacteurJulien Gaüzère Auteur

Le sentiment d'avoir grandi (Chronique n°27)


28 Août 2011,

Cela fait un an déjà que je tiens mon blog et que j'écris mes pensées.

Cette fin d'été est généreuse. Je suis un coeur amoureux, une âme inspirée et un homme déterminé. Mes projets d'écriture avancent, se matérialisent. Au travers de cette chronique, je célèbre cet espace de liberté, ce jardin d'écriture dont j'ignore encore le potentiel futur...


Voilà... Un an déjà...

Et j'ai le sentiment d'avoir bien grandi ...

Un an passé avec vous, à raconter mon quotidien, mes aspirations, mes doutes... Qui aurait cru que mes chroniques trouveraient un écho, une résonance auprès de vous...


Lorsque j'ai ouvert ce blog, le 28 août 2010, j'avais une idée assez figée sur la route que je devais suivre. Je pensais avoir une totale maîtrise sur ma vie. Je me posais des questions sur l’artiste qui dormait en moi… Sur ses choix et ses attentes. J’avais peu d’espoir que mes interrogations rencontrent un public…


Je n'aurai pas dû douter... La preuve en est, aujourd'hui je suis à mille lieux de ce que j'aurai pu imaginer. Cette année m’a fait traverser des embuches, mais elle m’a aussi permis de réaliser des projets fous. Je pense entrevoir une lueur, un nouveau chemin... Peut être le début d'une nouvelle ère ?


Je me délecte de ces nuits à ne pas fermer l'oeil pour suivre page après page, ligne après ligne, mot après mot, les aventures, les destins de mes personnages. Je n'ai pas seulement écrit leurs péripéties... J'ai aussi dessiné une nouvelle route pour ma propre vie. J’ai hâte de vous partager ces histoires.


Où cette vie va t-elle me conduire maintenant ? Je n'en ai aucune idée. Et peu importe tant qu'elle me laisse la chance d'écrire, de rencontrer, de voyager, de respirer aussi longtemps que ses caresses, douces ou violentes, auront quelque chose à m'apprendre... Tant que sa main tendue me fera... Grandir.


La force de l’être ne réside pas dans le fait d'avoir la main mise sur sa vie, ni de la conduire où bon lui semble. La force de l'être, c'est de laisser la vie nous montrer la voie, sans manoeuvre, sans règle sinon celle de s'adapter, de découvrir et de laisser assez de place pour... Les surprises.


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