20 Avril 2011,
L'océan apaise souvent mes tempêtes d'auteur... Celles qui s'agitent dans ma tête et celles qui font tanguer mon coeur. Mes mains ont bien des choses à dire... Mais devant ce spectacle qui me surpasse, je préfère leur offrir le silence... Je préfère ne pas écrire...
Loin, quelque part, seul sur le sable humide je contemple l’horizon qui vacille calmement sous les colères marines.
Aujourd’hui les flots impétueux envoient valser leurs écumes sur les rochers du vieux port.
Le ciel est gris, le vent aigri, mon cœur amer, mon esprit à terre... Et la mer en colère.
Que j’aime observer la fureur des vagues, la témérité de l’océan. Sa fougue sincère et impitoyable.
Si seulement sa force pouvait me nourrir. Peut être n’en serais-je pas là aujourd’hui ?
Là… Perdu… Perdu dans des sentiments vagabonds, perdu loin de Paris et de mes échecs.
Loin, quelque part sur une baie de pierre, je ferme les yeux.
J’écoute les clameurs de l’eau. Sa révolte, ses murmures et ses espoirs.
Demain, il me faudra rentrer pour affronter un futur incertain.
Mais aujourd’hui je profite… je suis seul… Face à l’océan et je lui offre en silence… Quelques lamentations.
Comments